[Dernier article décrivant les aventures d’Alice en Martinique. On a hâte à de nouvelles escapades… JSD]
Durant le festival Martiniquais « Contes et musique dans la cité » étaient invités des artistes issus de cultures différentes : une québécoise (Patti Warnock, coucou Patti !!!), un Sénégalais lyonnais, un Nigérien, et trois français de la région Midi-Pyrénées de trois origines différentes. Avec deux conteurs Martiniquais, quatre musiciens Martiniquais itou et votre servante, cela formait un beau patchwork.
Bien sûr il y a eu quantité de conversations et de débats, de rencontres… Moments précieux et privilégiés occasionnés par les festivals. Rencontres avec le public, rencontres entre artistes. L’un des artistes français, à un moment donné, a comparé la vitalité du créole en Martinique et celle de la langue occitane* dans son coin de pays. D’après lui, la culture occitane se portait moins bien que la culture créole en Martinique. Je me suis alors demandé si tous les petits occitans connaissaient des contes occitans, si tous les petits bretons connaissaient des contes bretons… Je pense que non. Pourquoi cela me donne-t-il un choc moins grand qu’avec la culture créole ? Est-ce-lié à l’éloignement géographique, à l’histoire qui relie la France aux Antilles ? Pourtant, la langue et la culture française sont aussi passées par-dessus les autres langues des différentes régions, avec la même autorité, le même écrasement parfois… (cela sans oublier mon amour pour ma propre langue maternelle, puisque je n’en ai pas d’autre !) Continuer la lecture de « Un festival « tutti frutti »… »