J’ai dû le lire en version originale (Understanding Comics: the Invisible Art, HarperCollins, 1993) autour de 1995 – 1996, parce qu’un ami à qui il est difficile de dire non me l’avait mis entre les mains. J’avais été impressionné par l’heureux mélange d’érudition et de vulgarisation… Aussi, le côté auto-référentiel assez ambitieux m’avait scié: un essai en bandes dessinées qui tente de définir la bande dessinée en jouant avec tous ses codes: interstices entre les cases, complexité ou simplicité du trait, ajout de la couleur, etc.
Quand je l’ai trouvé en version française (L’art invisible, Delcourt, 2007), j’ai choisi de l’acheter tout de suite, me souvenant combien c’était aussi un fabuleux texte de référence sur la communication en général. Une surprise à la relecture, tout de même: je n’avais pas réalisé tous les points communs entre les bandes dessinées et les contes. C’est l’amie Alice qui sera contente…
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