Arriver à ses fins (meubler et conclure un récit)

Sur Facebook, à propos du dernier film de la série Harry Potter, j’ai écrit la semaine dernière :

Ce n’est pas toutes les finales qui donnent ce sentiment de « complétude ». Là, ça marche. Tous les principaux personnages font un dernier tour de piste, ce qui permet de dire au revoir. Pas mal tout se règle. Il y a des moments touchants. […] Malgré la somme d’histoire à raconter et les scènes d’action, on arrive quand même à trouver des respirations, des scènes plus intenses (ex: discussion avec un fantôme)… Continuer la lecture de « Arriver à ses fins (meubler et conclure un récit) »

Du dur défi de re-définir indéfiniment

Un mot en réponse à certaines réactions d’inconfort face à cette­ « manie » que j’ai (avec d’autres) de toujours chercher à définir et à mieux cerner les contours de notre art.  On me reprochera qu’en tentant de déterminer « ce qui en est », j’exclus d’office le reste… qui n’aurait plus droit de citer. Or, pour moi, affirmer que certaines manifestations artistiques correspondent moins à ma définition du conte (comme pratique, pas comme genre littéraire), ne signifie certainement pas qu’elles n’ont pas leur place dans toutes sortes d’amalgames et d’expériences de métissage qui peuvent enrichir tous les arts.   Continuer la lecture de « Du dur défi de re-définir indéfiniment »

Conter le Pays

Une version condensée de ce billet a été publiée dans la section « Prise de parole » du site des éditions Planète Rebelle.

La récente fête nationale qui s’est tenue sous le thème « Entrez dans la légende » m’a troublé à divers égards.  À priori, je crois évidemment qu’il faut nous réapproprier notre patrimoine oral.  Pour moi, c’est notre assise, nos racines.  J’en ai souvent parlé sur ce blogue.  Jusqu’à récemment, je trouvais que les conteurs et observateurs du milieu qui s’inquiétaient de la calcification, voire de la muséification du conte s’en faisaient pour rien.  Je n’en suis plus aussi sûr… Continuer la lecture de « Conter le Pays »