C’est une offre inouïe que l’on m’a faite et que je ne pouvais décemment refuser (merci aux fondateurs), même si les 15 à 22 km par jour m’inquiètent. J’y vois une façon de m’assurer que « mes bottines suivent mes babines » comme le veut l’expression québécoise qui signifie que les actions doivent suivre les paroles. La métaphore du chemin est tellement importante dans un parcours de conteur qu’il me semble que c’est un bon moyen d’aller valider des choses sur le terrain. Que j’ai hâte de longer le Fleuve avec ce groupe de fêlés (ceux qui laissent passer la lumière)! De plus, le Bas-du-fleuve (notamment Rivière-Ouelle) est l’un des berceaux de la famille Dubé (après l’arrivée à l’Ile d’Orléans).
Par ailleurs, j’ai déterminé que la principale richesse que m’apportait le conte, c’était les rencontres que le partage de mes histoires permettait. Quelle belle occasion de rencontres que celle-là! Enfin, je pense que c’est un signal fort de la vie qui met devant moi toutes les conditions idéales pour me stimuler à me remettre en forme alors que quarantaine et bedaine avancent…
Si vous voulez nous encourager, une campagne de socio-financement est maintenant en cours sur le site Haricot: http://haricot.ca/project/la-grande-viree-2014#/project_details. Chaque petit montant nous aidera notamment à la location d’une camionnette qui nous accompagnera et à éponger divers frais afférents.
Plus d’infos bientôt. En attendant, pour ceux qui veulent avoir une idée du périple de l’an dernier, on peut consulter le site Web de l’aventure qui s’est déroulée du 22 septembre au 7 octobre 2013 entre Montréal et Québec.