Tenir conte

Éplucher le programme du 20e Festival Les jours sont contés en Estrie (5 en 5 / 4)

C’est tout bientôt.  Il reste moins de deux semaines.  Du 11 au 21 octobre 2012.  Et la ville sera envahie d’êtres chers aux verbes agiles.  C’est d’autant plus vrai que pour les 20 ans la Fée-marraine allait convoquer les fidèles, les visages qu’on a connu et que l’on demande à revoir sans quoi… Ça ne serait pas le Festival!  Je ne sais pas si les Estriens réalisent la qualité d’artistes qu’ils auront à proximité…

Qu’est-ce que le renard disait au Petit Prince déjà ?  Éplucher le programmes pour « s’habiller le coeur »… mais aussi parce que ça devient un marathon d’organisation avec la petite famille !

J’ai évidemment très hâte de revoir les habitués, dans certains cas devenus des amis que l’on retrouve annuellement.  Ces messieurs, comme autant d’oncles, de guides précieux sur mon chemin (la plupart ayant été mes formateurs ou m’ayant prodigué leurs conseils à un moment ou l’autre): Guth, Jihad, les Michels (que j’appelle surtout Faubert ou Hindenoch, d’ailleurs), le Mike, Jocelyn, Dan, Bob, Alberto, Mathieu… Les dames, toutes plus envoûtantes les unes que les autres, chacune avec leur couleur unique : Layla, Michèle, Nadine, Stéphanie, Ann, Joujou, Renée

Je me souviens, c’était en 2005 ou en 2006.  Je suis arrivé au repas après les spectacles, comme avant.  Mais alors que les années précédentes, je me glissais discrètement parmi ces artistes que j’admirais et qui m’intimidaient beaucoup… avec l’espoir d’attraper une conversation, peut-être d’être invité à m’y joindre.  Cette année-là, quelque chose a changé.

Il me semble que c’est Guth qui m’a aperçu, mais c’en était peut-être un autre…  En tous les cas, quelques uns se sont dirigés vers moi, m’accueillant à bras ouverts.  J’étais reconnu et, visiblement, on était content de me voir.  Je ne sais pas comment vous expliquer le bien que ça m’a fait, le bonheur que j’ai ressenti, la fierté que j’avais d’être le bienvenue parmi ces êtres humains que je considère exceptionnels et pourtant si humbles et accessibles.  L’impression de faire partie de cette communauté, même à ma petite échelle, ça a été un velours.

Bon, c’est pas tout.  Comment on s’organise pour ne rien manquer encore cette fois-ci, avec la Fée-marraine qui s’arrange toujours pour nous créer des dilemmes pas possibles où il faudrait être à Valcourt et à Coaticook en même temps…

Avec une préoccupation particulière pour essayer d’attraper ceux que je n’ai pas encore entendus:  Christèle Pimenta (conteuse plus physique, peut-être?), Marta Singh (anglo d’origine argentine, donc hispano itou), Yannick Jaulin (une grosse pointure en France), Bertrand Bergeron (que je connais surtout comme chercheur par ses écrits, mais que je suis curieux d’entendre comme conteur).

Puis, on y va en ordre de priorité…

Par ailleurs,

Et l’on va se griser de mots, de notes, de bouffe (parce qu’Isabelle y sera encore cette année) et, oui, d’alcool parfois.  La fête, je vous dis.

Bon festival !  Le mien sera occupé.

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