Les pionniers

[Texte publié dans le cadre du Festival de contes Les jours sont contés en Estrie, où l’on soulignait les dix ans du Cercle des conteurs que j’ai contribué à fonder.]

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Il y a dix ans, dans les tout premiers temps du Cercle des conteurs des Cantons de l’est, j’étais bien entouré.  Il y avait notamment…

Marc-André Caron, natif de l’Abbitibi, animateur scout, enseignant, LE conteur d’histoires de dépanneur, celui qui a marié la fille du boss.  Mon « chum de contes » dont j’ai fini par connaître autant ses histoires que les miennes. Celui qui m’a rendu jaloux parce qu’en 2005 il avait déjà un show solo et qu’il est allé le faire entendre à Bordeaux, en France.

Louise de Broïn, professeure à la retraite, passionnée de récits de vie ou de récits amérindiens dont la légende de Sacagawea.  Ses yeux brillaient quand elle nous a décrit son stage à la International School of Storytelling du Emerson College en Angleterre ou sa participation au spectacle Vieillesse et prouesses de la compagnie de danse Axile en 2008.

Jean-Louis Parr, le cœur sur la main, fier de ses origines acadiennes comme de son village de Bromptonville où son oncle tenait forge.  Généreux, distribuant les lifts et les pots de miel de ses propres ruches, le sourire en coin. Collectionnant sur ses éternelles cartes-mémoires des contes russes pour ses petits-enfants adoptifs, des contes asiatiques pour le plaisir.

Lorette St-Georges, originaire de L’Orignal en Ontario, voyageant de Valcourt pour nos rencontres, belle-sœur du précédent. Une grand-maman qui nous ramenait en enfance avec l’histoire de La famille Citrouillard autant qu’elle nous émerveillait avec celle de La belle jarretière verte ou qu’elle pouvait nous épouvanter avec les horreurs de Barbe-bleue… qu’elle racontait avec le sourire.

Petronella, ma fée-marraine, celle qui m’a ouvert cet univers parallèle suite à une initiation au conte en 2003.  Après, elle a multiplié les temps de formation et de rencontres avec des artistes que j’admirais (Mike Burns, Faubert, Hindenoch, etc.), les projets fous, les occasions de conter.  Ses histoires incluent des contes de sagesse, de paix, de femmes fortes.

On pourra les réentendre tous lors d’une Veillée des pionniers que j’aurai le plaisir d’animer à la Microbrasserie La Mare au Diable (151 King Ouest), dimanche prochain, le 24 novembre.

Une réflexion sur « Les pionniers »

  1. Hé que j’aimerais donc pouvoir me déplacer à la vitesse de la lumière pour être là le 24 ! Ou me transformer en petite souris dans un container… à moins qu’un tapis volant ne passe par là ?
    Prière de transmettre mes embrassades et amitiés à tout ce beau monde-là (Louise, Lorette et Jean-Louis, ça fait si longtemps qu’on ne s’est pas vus ! Marc-André , Pétronella et toi, ça fait moins longtemps mais c’est déjà trop)… Je vous souhaite une très belle soirée !
    xxx

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