Tenir conte

« C’est pour mieux t’approcher, mon enfant ! » – Le déguisement dans les contes

masquaradeLe 16 janvier 2016 dernier, de 5 h à 6 h du matin, j’ai offert un atelier dans le cadre de la quatrième nuit d’écriture organisée par des étudiants en lettres et création de l’Université du Québec à Rimouski.  Comme le thème de la nuit portait sur « La masquarade », j’ai proposé de travailler autour du rôle du déguisement dans les contes.  Le descriptif allait comme suit:

« Le loup en grand-mère, le sultan en marchand, la princesse en servante… Pourquoi se déguise-t-on dans les contes ?  Qu’est-ce que ça apporte aux histoires ?  Après un bref exposé, les participants à cet atelier seront invités à produire leur propre récit d’identité camouflée puis dévoilée, à partir de certaines contraintes. »

Je ne disposais que d’une heure… J’ai d’abord présenté les point suivants.  Notons qu’il ne s’agit pas de données scientifiques; seulement de mes propres observations suite à ma fréquentation proche des contes depuis une douzaine d’années:

Ensuite, j’ai distribué des cartes de couleur jaune avec des personnages de contes de fées (une ogresse, un vaillant tailleur), des cartes vertes présentant des lieux d’accès restreint souvent très contemporains (une limousine, le Pentagone) et des cartes rouges avec des objets utilisés pour se déguiser (un tutu turquoise, un tuxedo, un passeport).  Les participants devaient écrire un conte à partir de ces éléments (un personnage devait se déguiser pour entrer dans le lieu donné), sans oublier de prévoir un moment de dévoilement où les masques tombent.  À la fin de l’atelier, certains ont lus leurs très chouettes histoires.

Avis aux organisateurs en tous genre: C’est un atelier qu’il me ferait plaisir de redonner.

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