Ça a été ma révélation de cette 20e édition du Festival Les jours sont contés en Estrie: mon rapport à ces conteurs et conteuses d’outremer et d’ici qui nous rendent visite une ou deux fois par année, une fois aux deux, trois ans, est devenu familial.
Réentendre Guth Desprèz, Mike Burns, Jihad Darwiche, Michel Hindenoch, Marc Aubaret, Dan Yashinsky, Stéphanie Bénéteau, Nadine Walsh, Joujou Turenne, etc. c’est vibrer de nouveau à une parole connue, des intonations chaleureuses, confortables. C’est me laisser bercer à leur manière d’être, de se tenir, de bouger. À la limite, ce qu’ils racontent a peu d’importance… (mais, bien sûr, le fait que ce soit des histoires connues, des motifs séculaires, participe de cette impression de familiarité). Les serrer dans mes bras, les embrasser, c’est retrouver des odeurs, des silhouettes familières, une corporalité où je suis comme en proximité de coeur.
(Je pense à Guth dont j’ai découvert avec tendresse qu’il me rappelle mon grand-père maternel, parti y’a déjà longtemps…) Continuer la lecture de « La famille »